En peu de temps, le canyoning s’est imposé comme une des activités préférées de nombreuses personnes. Les sportifs expérimentés ne sont pas les seuls à s’y adonner. Les touristes et les enfants sont de plus en plus nombreux à s’y initier. Pour apprendre le canyoning, il faut connaître quelques bases essentielles.
Pratique du canyoning : trouver les bons moniteurs pour débuter
Le canyoning, ou canyonisme, consiste à procéder à une descente de canyon. Il se pratique au niveau d’un lit de rivière ou de ruisseau ou d’une rivière. Le canyoning s’effectue là où les eaux traversent les parties étroites d’un ravin.
La pratique reprend les mouvements et les méthodes d’avancée de plusieurs disciplines, dont les plus connues sont la randonnée, l’escalade, ou encore la spéléologie. Ses caractéristiques en font une activité risquée qui se découvre obligatoirement sous supervision.
Vos premiers essais devront se faire sous l’assistance d’un moniteur expérimenté, formé au suivi des débutants. Si les professionnels du canyoning en France sont légion, le choix d’un coach certifié et consciencieux fera toute la différence.
Le choix des formations ou des packs découverte est large. Auprès des groupes comme https://couleurcanyon.fr/, par exemple, vous pourrez trouver des parcours accessibles dès 7 ans. Tournez-vous vers des structures en mesure d’allier l’expérience et la sécurité. Le Verdon est un site idéal en France pour la pratique du canyoning.
Trouver les bons moniteurs ne vous permettra pas seulement de débuter dans les meilleures conditions. Cela vous aidera aussi à bénéficier d’un environnement de jeu adapté aux débutants. Si vous prévoyez de faire du canyoning en famille ou en petit groupe, il pourra être recommandé de suivre une formation avant de vous lancer. Une bonne formation vous aidera à gagner en confiance.
Canyoning : est-il indispensable de savoir nager ?
C’est une condition obligatoire pour pouvoir faire du canyoning. L’activité comprenant plusieurs passages à la nage, savoir nager est indispensable, peu importe votre âge ou votre forme physique. Il n’est pas conseillé de vous mettre au canyoning si vos compétences en nage sont nulles, ou si vous parvenez à peine à barboter.
Les risques de noyades peuvent être élevés, surtout dans les parties où les courants sont forts. La maîtrise de la nage dans un environnement parfois hostile n’est pas un critère suffisant : il est aussi nécessaire d’avoir le sang froid, et de savoir garder son contrôle.
Un même lit d’eau peut sembler inoffensif, et pourtant être dangereux pour les sportifs imprudents. Pour bien débuter, vous devez être capable d’évaluer le débit de l’eau, l’étroitesse de son passage, ou la vitesse des cascades auxquelles vous devrez faire face.
Si les parcours pour enfants sont sélectionnés pour leurs faibles mouvements d’eau, les pistes pour adultes comptent plus d’un paramètre pouvant être à l’origine d’une noyade. Durant votre avancée, vous devrez être assuré que la corde de sécurité soit fixée comme il se doit.
En dehors des passages à la nage, vous effectuerez également des sauts au niveau des vasques, des glissades, des descentes en rappel, et beaucoup de marche. Si les sportifs particulièrement expérimentés peuvent s’y adonner sans supervision, la grande majorité des parcours accessibles au grand public se découvriront avec un moniteur capable de vous sauver la mise en cas de problème.
Quelques points à assimiler avant de se lancer dans le canyoning
Il existe plusieurs critères à prendre en compte pour évaluer le degré de difficulté d’une piste de canyoning. Parmi les plus importants, comptez les particularités aquatiques du canyon à parcourir, son niveau de verticalité, ou encore l’engagement du parcours.
Ces éléments détailleront les passages que vous pourrez franchir, la hauteur moyenne des sauts, ou encore la longueur des toboggans naturels sur le site. Ainsi, votre moniteur pourra aussi vous informer sur la puissance moyenne du courant, ou sur le temps dont vous aurez besoin pour vous mettre hors crue lorsque cela devient nécessaire.
Quant à la durée réelle du parcours, elle sera estimée en fonction de son envergure. Les pistes les plus faciles proposent des sauts de 3 m. Pour ce qui est des descentes en rappel, les parcours débutants proposeront un plafond de 10 m.
Les niveaux intermédiaires vous feront découvrir des sauts allant jusqu’à 5 m, ainsi que des descentes en rappel de 30 m plus bas dans les parties les plus calmes. Pour les niveaux réservés aux sportifs avancés, les sauts sont toujours plafonnés à 5 m, tandis que les descentes en rappel dépassent souvent les 30 m de hauteur.
Le canyoning : quelles techniques pour débuter ?
Suivant votre niveau et vos capacités sportives, votre superviseur pourra vous conseiller d’assimiler différentes techniques indispensables au canyoning. Ces connaissances garantiront votre sécurité sur tous les parcours, ainsi que votre qualité d’expérience dès vos premiers essais.
La descente en rappel
Apprendre la descente en rappel vous permet de stopper votre descente avant d’arriver au bas d’une cascade. L’objectif consiste à libérer vos mains, sans risquer votre sécurité. Cet apprentissage vous permettra aussi de comprendre l’intérêt de réaliser un nœud de mule au niveau du corps de votre mousqueton. Votre superviseur vous enseignera aussi à sécuriser vos montages grâce à des nœuds d’arrêt, et à les défaire lorsque cela est nécessaire.
La position de descendeur
Également indispensable durant la descente en rappel, cette position améliore les freinages, et s’adapte mieux aux rappels en mono-brin.
Le nœud de huit et ses variantes
Ce type de nœud est connu pour faciliter le travail en rappel. Le nœud de huit limite vos risques de coincer au moment du rappel de corde. Ses variantes sont réputées pour leurs difficultés à être défaites.
L’usage d’un mousqueton pourra alors être recommandé pour simplifier les parcours. Le nœud peut être réalisé à une seule corde ou avec deux cordes. Le nœud de liaison est aussi une variante qu’il est recommandé de maîtriser. Suivant les cas, il peut être accroché directement dans la ganse d’un mousqueton, ou minimiser les serrages en supprimant le passage à travers l’amarrage.
Le nœud queue de vache
Si son nom peut amuser, le nœud queue de vache accélère la réalisation d’une ganse. Comme les nœuds en huit, il peut être réalisé avec plusieurs cordes.